Publié le :
03/11/2022 11:47:05
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Revivons l’essentiel des journées portes ouvertes du samedi 15 octobre dans notre showroom de Vénissieux.
Vous avez pu découvrir 8 MINI légendaires et leurs propriétaires, mais également une MINI vintage qui entame sa rénovation, vous pourrez suivre son évolution tout au long de l’année sur nos différents réseaux sociaux !
Même si elle ne fait pas encore partie de la catégorie MINI Vintage comme ses consœurs exposées lors de ce salon des Légendes, la MINI GP3 en édition unique au monde avec sa préparation par Manhart, a suscité l’intérêt et la passion des visiteurs. Au premier abord, hormis des appendices aérodynamiques en carbone forgé digne d’une voiture de course, il est difficile d’imaginer la puissance de cette bombinette. Sur la version d’origine de la MINI GP3, 306 chevaux sont annoncés mais sur cette préparation, la puissance a été portée à quasiment 400 chevaux, du jamais vu dans une MINI. De quoi surdimensionner le Go-Kart Feeling, véritable ADN de la marque MINI.
Les modifications moteur sont signées Beek Auto Racing et Manhart pour le boîtier électronique et l’intercooler, le système d'échappement Cat-Back a quant à lui été réalisé par Remus. En plus de ce travail moteur, Manhartt a installé son kit carrosserie GP3 F350 qu'il a habillé d'une livrée British Racing Green rehaussée de touches de couleur rouge (une décoration signée JD Customs), avant de peaufiner les réglages châssis du véhicule (abaissé de 20 mm à l'avant et 15mm à l'arrière) et de le chausser de jantes de 19 pouces.
La MORRIS Cooper S est à proprement parler une MINI Vintage, une de celles qui a fait la légende de la marque. Fabriquée en 1967 et achetée en 1978 ce modèle a connu et connaît encore une belle et longue histoire, en témoigne son propriétaire qui vous en dira plus sur sa MINI un peu plus bas dans cette page. En effet il devient plus que rare de nos jours de trouver une MINI dont le propriétaire actuel est aussi le premier acheteur ! De véhicule de société à voiture de rallye, cette voiture a pleinement transmis l’ADN MINI tout au long de ces années d'utilisation. Pour le modèle en lui-même, vous retrouvez ici l’ancêtre de la MINI Cooper S d’aujourd’hui, le S désignant la déclinaison sportive de la MINI. Un moteur de 1300cm3, l’un des plus gros moteurs (même si cela est un euphémisme pour une MINI) jamais mis dans les versions vintages de chez MINI avec ses 65 chevaux et une vitesse de pointe de 160km/h (tout de même), ce modèle transmet tout autant l’ADN de la marque MINI, le Go-Kart Feeling, que le modèle un peu moins vintage que vous avez découvert précédemment, à savoir la MINI GP3.
Sortie de notre concession de la Part-Dieu après un long abandon au fond du parking, les visiteurs ont été surpris de découvrir une MINI Vintage dans un état déplorable… Nous avons profité de cette deuxième édition du Salon des Légendes pour vous la présenter en l’état puisque nous avons pour projet de la restaurer complètement et de lui rendre sa gloire d’antan. Le projet n’en est encore qu’à ses balbutiements mais une chose est sûre, ce sera un projet interactif avec vous. Qu’est-ce que cela signifie ? Que vous allez pouvoir nous aider à choisir comment nous allons restaurer cette MINI ! Couleurs, éditions spéciales, accessoires, nous avons déjà de nombreuses idées pour faire de cette MINI une pièce de collection !
Jean Yves Simond
“Quel est le modèle de votre voiture ? - Je l’ai récupéré en 1991, et l’ai retapé en 2002. En fait, je l’ai trouvé avant qu'elle parte à la casse puis je l’ai toute remontée. Elle était tapée devant, derrière, même sur le côté, donc je l’ai refaite façon Monte-Carlo winer 1964.
Avez-vous une anecdote avec votre voiture ? - Les pannes sont les anecdotes les plus marquantes. J’étais parti avec des amis dans un club multimarque, j'étais la seule mini. Avec mes pneus en 10 pouces, j’essayais de suivre les DS, mais avec tous les ralentisseurs et les trous sur la route, c'était compliqué. J’avais mis des élargisseurs de voie avec des goujons d'origine, et sur le retour avec tous ces ralentisseurs et les nids de poule, ma voiture faisait beaucoup de bruit, alors je vais voir si ma roue est bien serrée. J’ai failli perdre la roue arrière gauche, car tout était bien serré, mais il ne restait plus qu’un goujon. J’ai cru que je n’allais jamais réussir à la remonter. Finalement, j'ai dû appeler mon dépanneur habituel pour qu'il m'emmène au garage. Plus de peur que de mal.
Vous la sortez souvent ? Je suis entrée en 2012 au « Lyon mini club » j’occupe désormais le poste de second président, on fait de l'auto-rencard donc tous les premiers dimanches de chaque mois ont les sorts, mais qu'entre MINI classique !
Quelle serait votre voiture de rêve ? - Moi, j'ai déjà ma mini de rêve ! On a déjà commencé nos rêves, nous (rire).”
Wilfried Stallet
“Quel est le modèle de votre voiture ? - C’est une mini préparée en 1340. Elle a été achetée dans un garage Renault à la base pour les 18 ans de ma cousine et ensuite, ils s’en sont débarrassés, car elle n’avait plus de frein. Pour ce qui est d’avant, on ne sait pas, la caisse est de 1987. C'est mon cousin qui me l'a donnée en panne dans les années 2000, à l'époque elle ne valait pas grand-chose donc je l’ai juste remise à tourner pour avoir un véhicule. Et quand j’ai roulé avec, je suis tombé amoureux. Mais vous savez, avec la vie, les enfants, la maison, cela a fait que je l’ai laissé pendant 20 ans dans un garage avant qu’une émission télé l'ait remis au goût du jour, pour les 60 ans de la mini. Puis en 2020 le confinement a fait qu’on a retravaillé dessus, on l’a refaite de A à Z peinture extérieure intérieure.
Avez-vous des anecdotes avec votre voiture ? - Ah bah je peux vous dire qu’on a bien ri avec mon frangin en réparant la voiture parce que avec notre carrossier on était un peu comme chien et chat (rire). Des pannes aussi dont une notamment en rentrant d’époque auto l’année dernière. Mais une bien marquante : Première balade de ma femme, on se balade avec la mini sur la national 89 et d’un coup je la sens bouger de derrière, donc je sors en me disant qu’on avait peut-être crevé. Je regarde mais rien, on n’avait pas crevé donc on reprend la route. A peine 400 m plus tard la roue nous double. Oui oui, notre roue arrière qui nous passe à l’avant. Ma femme à hurler la voiture était poser sur la route, donc je la gare sur le coter. Au même moment, une autre mini passe dans un autre sens donc je lui fais signe mais il ne s'arrête pas, donc je me dis « ah bah super la solidarité mini ». En fait il était parti faire demi-tour et il m’a prêté son cric, on a été chercher la roue, j’ai aussi trouvé trois écrous sur la route et on est rentré. En fait le problème quand tu restaures ta voiture, c’est qu'après tu arrêtes de serrer les roues parce que tu en as marre de les serrer et desserrer. Au bout d’un moment tu pars, parce que j’étais content qu’elle roule, puis tu oublies que depuis des mois tu n’as pas serré tes roues et paf (rire)
Vous la sortez souvent ? - Moi, je fais également partie du “ Lyon Club MINI “, donc je la sors régulièrement. Je suis arrivé dans le club pile-poil au changement de président, et depuis on organise des petit road trip plutôt en convoi puis on se réunit.
Quelle serait votre voiture de rêve ? - Moi je suis en train de construire une voiture en conséquence, c'est elle ma voiture de rêve à ma taille ! sinon plus chez BMW une MK1 en Cooper S.”
Delandre Christian :
“Quel est le modèle de votre voiture ? - Ma voiture est une Morris Cooper S, MK1 275 cm³ d’origine de 1967. Je suis le premier conducteur de la voiture, car c’était ma première voiture, ma voiture de fonction. Je travaillais avec mon père donc la semaine je conduisais avec pour aller voir les clients et je courais le week-end. En 1972 je l’ai mise à mon nom car j’avais une nouvelle voiture de fonction.
Vous l’avez préparée ? - Oui, alors au début non mais ensuite, j'ai changé l’arbre à came, on a changé certains trucs, on a mis des SUH4, c’est ce qui est monté sur les jaguars type E ce genre de voiture, puis elle a été vidée dedans pour faire des slaloms et de la course de côtes régionales, ensuite je me suis marié. Donc nouvelle voiture, les enfants tout ça… Je l'ai laissé 19 ans au garage. J’ai arrêté de courir puis en 1995 j’ai décidé de la sortir du garage, elle a fait un petit tour chez le préparateur qui s’en occupait à l’époque, on a remis le moteur en route, on a refait la boîte, on a refait l’intérieur comme à l’origine. Il a pas mal changé le moteur. Dans les années 2000, on a enlevé le pont court pour mettre un pont normal parce que pour rouler sur les routes ça n’allait pas (rire).
Vous roulez souvent avec ? - Au moins une fois par semaine pour entretenir les caoutchoucs, les fluides, bien 10-15 km et tous les mois je vais à des réunions d’un club multimarques dont je fais partie. Ça lui fait faire 60 km, et en dehors de ça, je fais des sorties minis. Je suis président du club mini France donc on organise pas mal de sorties de 100-120 km.
Vous avez une anecdote avec votre voiture ? - (rire) A l’époque où je courais, je déposais le moteur tous les 6 000 km. Puis en dehors de ça, elle a eu pas mal d’accidents, elle est passée 4 fois au marbre (rire). On a sauté dans une cour de ferme. Bah oui dans le brouillard on ne voit pas bien, j’ai mal estimé ce que me disait mon co-pilote au moment de tourner moi j’ai accéléré manque de chance le portail était ouvert on a chuté dans une pente de 3 mètres. Mais ne vous en faites pas, la voiture avait plus de bleus que moi.
Vous lui donnez un petit surnom ? - Non, même pas après je pourrais l’appeler la danseuse, parce que ça coûte aussi cher qu’une danseuse (rire) je plaisante. Vous avez fait quels rallyes ? - Dans les années 70's, en moyenne 10 à 15 rallyes par an, on faisait du régional cartographique, car on n’avait pas les moyens de faire les rallyes nationaux.
Parmi les légendaires présentés aujourd’hui, s’il fallait en choisir une ? - Il y a les 2002 turbos qui sont pas mal bien sûrs si on parle de légendaire.”